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Nil Yalter

Jusqu'au 9 déc., 11h-l3h, 14h30-l9h (sf dim., lun.), prolongation jusqu'au 16 décembre

Galerie Berthet-Aittouarès,

14,rue de Seine, 6e, 01 43 26 53 09,

photosaintgermain.com.

Entrée libre.

 

Dans le cadre du festival PhotoSaintGermain.

 

L’annonce est tombée début novembre : l’artiste franco-turque Nil Yalter, née en 1938au Caire (d’où son prénom), recevra un Lion d’or pour l’ensemble de sa carrière lors de la Biennale de Venise de 2024.Une récompense prestigieuse qui donne envie d’aller voir (ou revoir) quelques-unes de ses créations engagées, féministes, parlant d’exil, exposées à la galerie Berthet-Aittouarès.

 

Au centre de la salle, un écran diffuse une œuvre phare de Nil Yalter, La Femme sans tête, ou la Danse du ventre, datant de 1974. Seul le ventre de la plasticienne apparaît, ondulant. Elle a écrit dessus à l’encre noire, de façon concentrique, un texte du poète et philosophe René Nelli (1906-1982) parlant de sexualité et du clitoris.

Sur un des murs de la galerie, une série de portraits d’immigrantes turques ; des visages qu’elle découpe, déconstruit, en bandes géométriques, effaçant les traits de ces «invisibles ».

 

Un geste fort pour dénoncer.

Nil Yalter, Bidonville d’Istanbul, 1980, photographie argentique d’époque, texte manuscrit à la mine de plomb et collage, 70 x 60 cm

 ©Nil Yalter 

Galerie Berthet-Aittouarès

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