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QDA 09.10.24 N°2908

FRANÇOIS SALMERON

Florilège pour le centenaire surréaliste

Un accrochage spectaculaire au Centre Pompidou, articulé autour du Manifeste de Breton, et un parcours dans 40 galeries parisiennes célèbrent avec panache le centenaire du surréalisme, qui entre en résonance avec les enjeux du moment.

C’est autour de la voix d’André Breton, reconstituée par une intelligence artificielle, et du manuscrit original du Manifeste du surréalisme, prêté par la BnF et publié en octobre 1924 comme préface du recueil Poisson soluble, que l’exposition centenaire du Centre Pompidou se déploie comme une spirale vertigineuse. « Le manifeste est le matériau premier du surréalisme », souligne le commissaire Didier Ottinger, dans lequel s’affirme une poétique imprégnant la littérature, les arts plastiques, la photographie et le cinéma. La scénographie labyrinthique, qui se déploie sur 2 200 m2 et réunit 350 œuvres à travers 13 chapitres, constitue le volet le plus riche de cette exposition itinérante passée par Bruxelles, qui se poursuivra à Madrid, Hambourg et Philadelphie jusqu’en 2026.

Exposition Une passion surréaliste, Georges Goldfayn - Galerie Berthet-Aittouarès ©Galerie Berthet-Aittouarès

Classiques et outsiders

Le florilège surréaliste se poursuit par-delà les cimaises du musée dans 38 galeries du réseau CPGA, réparties dans le Marais, Matignon et Saint-Germain-des-Prés. Les galeristes s’affairent ainsi à exhumer des classiques, tels que Giorgio de Chirico et Max Ernst. Elles remettent en lumière des outsiders du marché, à l’instar de la collection de Georges Goldfayn, assistant de Breton, chez Berthet-Aittouarès.

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