EXPOSITION COLLECTIVE
RENCONTRE : ARTISTES ET COLLECTIONNEURS
6 février - 31 avril 2020 PROLONGATION
PARIS
Les artistes de l'exposition :
Christian Jaccard
A l’occasion du Jeudi des Beaux-arts du 7 février débute le cycle de Rencontres. Réunions informelles, comme des plongées rapides dans l’univers de l’atelier. Chacun des 10 artistes présents exposent environ deux œuvres.
Anne Ferrer, dont l’actualité est riche cet été avec une exposition au Cyclope de Tinguely à Milly la forêt, présente la fabuleuse Maryline en soie et dentelle. Il s’agit d’une « Carcasse », série ancienne que Susanne Pagès a montré en 1992 au Musée d’Art Moderne sous forme d’installation de 18 pièces suspendues à des crochets comme dans une boucherie et qui sera acquise par la Fondation Salomon.
Marine Joatton une sélection d’œuvres sur papier, présentée à son exposition
personnelle en 2016 au Musée de St Etienne. Ces grands dessins au pastels nous font visiter l’univers de l’enfance : personnages hybrides sortis tout droit de songes et de fables. Ses peintures seront exposées à la galerie, à l’espace du 29, à partir du jeudi 23 avril.
Gastineau Massamba cet artiste congolais coud le chaos. Sur des toiles libres brodées au fil noir se profile la silhouette de guerriers en marche, l’Afrique blessée.
Une expositon est consacrée actuellement à Gregorio Botta au Palazzo Nazionale à Rome « Just Measuring unconsciousness ». Gregorio Botta à la galerie Berthet-Aittouarès présente, toujours dans un souci de subtile jeu de transparences, des plaques de verre qu’il travaille à la fumée et incision de plomb.
Egalement venue d’Italie Marisa Albanese avec ses figurines de céramique blanche uniforme et non moins empruntes d’une puissante humanité. Au mur, deux dessins que Marisa Albanese avait montré à son exposition personnelle au Musée Capodimonte.
Végétation ou géométrie imparfaite ? Bertrand Hugues transcende la Nature, une feuille tombée de l’arbre, un brin d’herbe, une goutte d’eau sont source précieuse d’une écriture poétique en noir et blanc, argentique.
Dans une technique encore plus ancienne, l’ambrotype, Eric Antoine fixe lui aussi des images mais sur du verre. Des images mystérieuses qui révèlent le dénouement de l’histoire sur fond noir et argent.
«Olympia » non ce n’est pas celle d’Edouard Manet mais celle de Jean Pierre Schneider. Présentée à New-York – Columbia University sous le titre de « Posing Modernity, the black model from Manet and Matisse to today» en 2018 puis quelques mois plus tard au Musée de l’Esclavage ACT à Pointe à Pitre.
Fil torsadé, fil noué, fil étiré, Marc Ferroud dessine l’espace au fil de fer. Ses aerotectures,sont des signes d’élévation vers le ciel, de tension vers la terre.
Odile Aittouarès
Galerie Berthet-Aittouarès
14 et 29 rue de Seine
Mardi – Samedi
11:00 – 13:00 / 14:30 – 19:00
T: +33 (0)1 43 26 53 09